Cette loi, en vigueur à partir du 13 avril 2024, fixe un objectif de déploiement de bornes de recharge proportionnel aux véhicules électriques à la route. Mais pas seulement : elle impose également aux exploitants d’être transparent sur leur prix, raisonnable et non discriminatoire.
Comment se passe la recharge actuellement ?
Avant l’entrée en vigueur de cette loi, pour pouvoir brancher votre véhicule sur une borne et le recharger, vous deviez soit scanner un QR Code, soit posséder un badge souvent lié à un abonnement spécifique. Une contrainte qui peut jouer des tours et ne facilite pas la vie des conducteurs de voitures électriques, continuant d’alimenter l’une des difficultés souvent reprochée à ces véhicules, à savoir la difficulté de se recharger.
Les changements apportés par l'AFIR.
Avec cette nouvelle règlementation, les opérateurs de bornes de recharge ont l’obligation de permettre à tous les utilisateurs de régler leur recharge avec une carte bancaire et sans aucune inscription préalable. Attention ; cette disposition s’applique uniquement aux nouvelles bornes, et ne concerne pas celles déjà installées. Pour l’heure, aucune mesure ne semble envisagée concernant le matériel déjà déployé.
Attention aux arnaques
Puisque nous abordons la question de la recharge, nous vous rappelons de faire preuve de prudence lorsque vous scannez un QR Code sur une borne : en début d’année, des cas de redirections malveillantes ont été découverts, visant à dérober les informations personnelles des utilisateurs comme leurs mot de passe ou leurs coordonnées bancaires. Pour éviter d’en être victime, il convient de vérifier que le QR code renvoie bien sur le bon nom de domaine ou d’utiliser les applications officielles pour régler sa recharge.
Vous le savez peut-être déjà : l’Europe, après plusieurs rebondissements, a légiféré en mars 2023 la fin de la vente des moteurs thermiques à l’horizon 2035. Prévoyant une clause de réexamen en 2026, le Parlement Européen s’est laissé une marge de manœuvre pour revoir une partie ou l’entièreté de cette loi. Et si cette règlementation était revue avant ? Est-ce que les constructeurs sont optimistes ? Vous trouverez ci-dessous des éléments de réponse.
